Ce que l'on s'aime
Comme la vie est étrange, en ce moment sur les ondes une chanson qui me parle tant. Une nouvelle chanson à apprendre à mon petit fan de Tryo. Tryo en concert en juin prochain, malheureusement, la seule personne avec qui j'aurais aimé le voir est loin maintenant.
J’aurai préféré pour toi
Juste inverser le cour des choses
J’aurai aimé, et toi
Une main tendue une rose
J’aurai aimé de toi
La certitude d’un geste
Simplement quand ça n’va pas
Ne pas se fuir comme la peste
Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème
Ce que l’on s’aime...
J’aurai préféré ma foi
Eviter nos sombres démences
Et maintes et maintes fois
Oublier d’partir en vacances
En vacances de toi
Et comme l’amitié nous rattrape
Nous rattrape à chaque fois
Autant tenir quand ça dérape
Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème
Ce que l’on s’aime...
J’aurai bien voulu tu sais
Tenir le cap, sauver les murs
Courir sans m’arrêter
Ne pas frissonner sous l’armure
Et j’aurai voulu tu sais
La longue traversée tranquille
J’aurai même imaginé
Ne jamais atteindre une rive
Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème
Ce que l’on s’aime...
J’aurai aimé tu sais
Eviter nos fausses mesures
J’aurai même préféré
De nous une lettre d’injures
J’aurai voulu parfois
Oui t’étrangler aux quatre vents
Te serrer dans mes bras
Ha ça, je l’ai voulu souvent
Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème
Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème
Ce que l’on s’aime
Ce que l'on sème
Ce que l’on s’aime
Ce que l’on s’aime...
Presque rien à ajouter, tout est là. Oh oui, j'aurais voulu tenir quand ça dérape. On n'a pas été jusqu'à s'étrangler (ça aurait pu être drôle, mais pas sûr que j'aurai gagné!) mais les noms d'oiseaux, ça ils ont fusés. Mais rien qui n'empêche que oui, j'ai voulu mille fois te serrer dans mes bras sans oser et te dire combien tu comptais pour moi. J'aurais aimé faire encore un bout de chemin avec toi. J'aurai aimé te trouver là, au moment où j'en avais le plus besoin. Et j'aurais aimé que nos différences, que tous les mots et les gestes qu'on a pas su dire ou faire nous rapprochent au lieu de nous éloigner.
Maintenant, il y a cette chanson. Et chaque fois qu'elle passera je penserai à toi.